1 мая 2010 г.

Статья "Крымское время" 29.04.2010



La liberté commence par le choix
N°31 (2836)
Jeudi 29 avril 2010
Le Temps de Crimée
journal socio-politique

Sur l’invitation de « Krymsky Terem[1] »
Marina Goussarova

Ces jours-ci sur la scène du théâtre musical ukrainien de Crimée a eu lieu le premier festival international folklorique « Krymsky Terem ».
Ses organisateurs : le Ministère de la culture et des arts et le Ministères des affaires familiales, de la jeunesse, de la politique sociale[2] de la République Autonome de Crimée, l’ensemble vocal et chorégraphique « Tavria », Ambassade de France en Ukraine, antenne « Alliance française » de Simféropol, et le directeur artistique du festival Igor Mihaïlevsky – ont offert aux habitants de Simféropol un vif et inoubliable goût du riche héritage culturel des peuples de Crimée.
Les chansons et danses russes et ukrainiennes qu’ont exécutées l’ensemble « Tavria », le chœur de chambre de Crimée, l’ensemble folklorique « Radonitsa », l’ensemble chorégraphique « Vesnianka », l’ensemble vocal « Akademia » et l’ensemble vocal des enfants « Mélodies fleuries » l’ont indéniablement prouvé : l’expression artistique populaire sera toujours éternelle et toujours prisée.
Hélas, les caprices du volcan islandais ont infléchi le programme du festival : le festival n’a pas bénéficié de la contribution importante du chœur franco-slave de Toulouse, qui s’est trouvé dans l’impossibilité de se rendre jusqu’à Simféropol. Mais la salle a accueilli son unique représentant – Marc Henri Trichard – par de chaleureux applaudissements[3].
Le Terem de la Rous a toujours été non pas simplement un lieu de résidence, mais réellement une maison construite et décorée avec amour. Et nous éprouvons un ardent désir que les « étoiles » de des groupes ayant participé au premier festival folklorique brillent de nouveau devant les spectateurs de Crimée dès l’année prochaine.
« Le culte de la musique ne souffre aucun trouble… »
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[1] Littéralement : « Maison de Crimée ». Au sens le plus commun, le « terem » est la partie supérieure de la maison dans l’ancienne Russie. Par métonymie, le terme désigne la maison elle-même. Plus exactement et conformément à l’histoire, le « terem » est une maison haute en forme de tour appartenant à un prince ou à un boyard, et de manière plus nuancée, la partie habitable d’une telle construction. À l’origine, le « terem » désigne encore la galerie supérieure dans laquelle vivait la gent féminine de la famille du boyard ou du prince.
[2] Littéralement : « politique du genre » (genre au sens distinction des sexes). Traduction littérale naturellement proscrite.
[3] Littéralement : « orageux, tempétueux ». Adaptation sémantique nécessaire à plus d’un titre.

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